Ce matin, je découvre un article sur

La Vie amoureuse des fleurs dont on fait les parfums

" LA VIE AMOUREUSE DES FLEURS DONT ON FAIT LES PARFUMS"

de Jean Pierre Otte.

Editeur : Julliard
Publication : 13/4/2009

« Comment les merveilles de la nature pourraient-elles être approchées, partagées et comprises par qui ne communierait pas avec elles ? »

Aménageant son jardin, c'est son âme qu'une femme aménage. Elle crée son monde secret et l'enclôt à l'abri des yeux. Elle cueille là des fruits intérieurs. Les éclosions et les floraisons sont dans sa chair. La réverbération des murs, qui entretiennent la combustion blanche du soleil, se mêle au corps comme une autre chaleur. Elle se prélasse, ne fait rien ou s'affaire, coupe les roses, taille, gratte la terre avec un outil en patte de poule, serfouette, sème, plante, transplante, bouture, nettoie en fin de jour les églantiers de leurs excroissances mousseuses. Chaque fleur puise, dans l'obscurité remuée et aérée de ses racines, la clarté d'icônes qui éclate dans sa corolle : salon de soie violette, alcôve velours, petites lèvres s'ouvrant sur des palais de neige bleue ou nuit rouge. Tout est ici réduit en miniature adorable d'un monde idéal. Les confidences restent dans le clos et n'en sortent pas.

A la lecture du résumé, j 'ai vraiment envie de lire ce livre.

' La critique [evene]
La note evene : 4/5 par Thomas Flamerion

Quand Jean-Pierre Otte joue au petit chimiste avec un ami chirurgien, cela donne lieu à un intermède bucolique et parfumé. ‘La Vie amoureuse des fleurs dont on fait les parfums’ vient parachever un cycle d’étude au titre évocateur de ‘L’Amour au naturel’. L’auteur y examine les émois éphémères des fleurs et leurs modes de reproduction, décortique les liens discrets mais indéfectibles qui les unissent aux autres créatures du bon Dieu - femmes, végétaux et insectes confondus. Rose délicate, discrète violette, chèvrefeuille à la blanche barbichette, mimosa ensoleillé, lilas odorant ou délicate fougère… Pour chaque pistil, chaque foliole, chaque pétale qu’il observe, il élabore une approche particulière. Tandis qu’il s’extasie devant l’ingéniosité de certains, d’autres lui rappellent une anecdote personnelle, un mythe. Il y a quelque chose de Proust chez Jean-Pierre Otte, dans sa manière d’évoquer les souvenirs et d’éprouver le temps qui passe. De Jean-Jacques Rousseau aussi, humaniste fervent et botaniste à ses heures. Avec une volonté affichée d’aller au fond des choses, l’écrivain transmet son savoir documenté, démontre et justifie. Mais s’il déploie ici son imagination florissante, son humour subtil, peaufine son style vif et arrange les mots telles les notes d’une mélodie entraînante, cet ouvrage semble moins abouti que les précédents. Sans doute est-ce dû à quelques redondances, ou à l’absence d’une véritable intrigue. Car ‘La Vie des fleurs dont on fait le parfum’ est avant tout une succession de descriptions assez complexes et évoque davantage une leçon de sciences naturelles qu’un roman. Un manuel scolaire comme on aimerait qu’ils le soient tous : accompagné de comparaisons qui l’ancrent dans une réalité populaire - et non scientifique -, à la fois intelligent et accessible, précis et audacieux

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photo cinabre

La vie amoureuse des fleurs.........

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